Quelques éléments de réflexions pour élaborer le rapport moral du Président, arrêté au 20 juin 2019.
Préambule :
Par rapport au point d'étape qui a été écrit en avril dernier, il n'y a pas véritablement de points nouveaux.
Pour résumer ce qui s'est réalisé au cours de l'année 2018, la situation financière de l'ASAMPA est équilibrée.
La situation globale du secteur est celui d'une fragilité des structures associatives, avec des situations financières qui ne sont pas bonnes. Il est difficile d'équilibrer les comptes s'il n'y a pas une rigueur de gestion à chaque instant.
C'est aujourd'hui le cas.
L'ASAMPA travaille au niveau du socle de base qui permet le maintien au domicile de la personne âgée tant que cela est possible. La meilleure façon de comprendre ce que peut offrir l'ASAMPA à ses bénéficiaires est d'observer de façon précise ce qui peut être offert à la personne âgée, et également de prendre en considération les services qui ne peuvent pas être rendus et pour lesquels l'ASAMPA associé aux familles est à laisser la main.
Pour simplifier et arrondir les chiffres de façon à les mémoriser, l'ASAMPA c'est 500 familles de Brétigny-sur-Orge et de communes voisines avec 50 salariés généralement à temps partiels et suivant tous les statuts possibles CDD temps partiel, CDI temps partiels et temps complets.
C'est une structure petite, qui n'a pas vocation à grandir et qui est en lien étroit avec toutes ses tutelles. Un terme assez souvent utilisé est que c'est une structure étroitement administrée.
Les familles ont bien évidemment un droit de regard qui est certainement le plus important, car ce sont les familles qui doivent déterminer ce qu'il advient et comment la société globalement traite les plus anciens de leur famille.
Parfois, les media nous racontent des mésaventures concernant des personnes âgées et qui sont gérées dans des systèmes sans âme et totalement dépourvues de proximité : les familles sont alors dépourvues de tout moyen de contrôle et ne peuvent que déplorer que leur proche soit dans un système avec une perte d'autonomie.
L'autonomie permet la liberté, et c'est bien à cela que chaque personne est attachée.
Nous pouvons prendre en considération tous les moyens de contrôle tout à fait sophistiqués en direct et également par des représentations politiques et administratives, tout en sachant que ces moyens de contrôle ne servent à rien s'ils ne sont pas mis à disposition des familles qui peuvent s'en emparer. Il est bon de faire confiance. Mais enfin, la confiance n'exclut pas le contrôle.
Je renouvelle la proposition faite aux familles de participer à un regard sur la gestion de cette association.
Le système de santé qui a été mis en France est assez généralement loué à l'étranger. de nombreuses personnes viennent se faire soigner en France, gratuitement ou en payant fort cher suivant la situation administrative et politique des pays des ressortissants. ce qui est surtout mis en avant, c'est la gratuité pour les opérations les plus couteuses et les plus complexes.
Mais le but de chacun n'est pas de bénéficier des opérations les plus couteuses et les plus complexes. Le but de chacun est de vivre dans la meilleure santé possible et surtout chez soi.
La France est un pays où le mécontentement s’exprime parfois assez fortement. Les droits sociaux s'établissent à un niveau élevé.
Les structures du type de l'ASAMPA restent les moyens de loin les plus économiques pour bien répondre à la demande la plus forte de la personne âgée :
être autonome, être libre chez soi.
Nos intervenantes, qui sont dans leur grande majorité pourvues du permis de conduire et qui sont formées suivant différents niveaux de qualification sont également autonomes, mais agissent et accomplissent leurs prestations dans un cadre de plus en plus précis et professionnel.
Il est frappant de constater que le recrutement est ouvert en permanence à l'ASAMPA et qu'une moyenne de deux contrats de travail ou avenants à ces contrats sont signés chaque mois.
Tutelles et soutiens, partenariats divers : Il y a lieu de se réjouir de la confiance qui est apportée par notre partenaire, mais également notre tutelle la plus proche, celle de la Mairie de Brétigny-sur-Orge. Il y a une confiance largement renouvelée, puisque l'engagement se fait désormais sur 3 ans.
Il y a un élément fondamental qui est pris en faveur des handicapés et la fin d'une incompréhension longue sur les bénéficiaires handicapés jeunes a été heureusement constatée. Il y avait eu dans le passé un examen sans doute trop poussé des équilibres budgétaires qui avait conduit à supprimer une aide de la municipalité en direction des handicapés. La situation a été restaurée par la nouvelle convention sur 3 années désormais.
Nous avons de la peine à bien comprendre l'articulation et le bénéfice que l'ASAMPA peut attendre de l'étage du regroupement de communes, et c'est vrai que disposer d'un interlocuteur responsable et en charge du relationnel avec l'ASAMPA et les structures qui œuvrent dans le secteur de la personne âgée serait un plus très clair.
Il y a eu une réunion fort intéressante, qui a été initiée par les services administratifs de la Mairie : elle a permis aux acteurs et opérateurs divers de se rencontrer et d'échanger.
Partenaire ou prestataire de direction générale et soutien RH :
Notre partenaire actuel nous a informé de sa volonté d'intégrer les structures type ASAMPA avec lesquelles il est en contrat afin qu'ils bénéficient de la totalité de leurs outils.
Il s'agit d'une intégration d'un outil technologique dans des outils plus puissants.
La structure qui nous rend ce grand service tout à fait indispensable à de petites structures type ASAMPA (prestations de direction générale et soutien RH) ne peut plus continuer à faire du sur mesure et s'adapter à nos propres outils, comme par le passé.
Nous aurons donc à continuer des discussions avec notre partenaire actuel, ne plus avoir de prestataire ou bien changer de prestataire. Ce sont les trois options possibles d'ici la fin de l'année. La discussion bien sûre est ouverte en assemblée générale.
UNA :
Notre réseau UNA a bien travaillé pour mettre les problématiques en lumière, sur le plan national. Ce réseau se rapproche du réseau de tous les acteurs qui travaillent sur le handicap. C'est un rapprochement en cours qui devrait s'étaler sur quelques années.
Au niveau national, notre Président a parlé du financement du cinquième risque.
